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CADIZ, ANDALUCIA, Spain

sábado, 17 de noviembre de 2007

TEXTO DE FERMIN SALVOCHEA DESDE EL EXILIO



Citoyens rédacteurs de La Marseillaise
Apres la révolution de Septembre, les hornmes qui avaient voulu ne faire qu 'un changement de dynastie et qui comptaient sur l'indifférence politique qui a fait si longtemps de I'Espagne le plus malheureux des peuples, virent avec la plus profonde surprise que la nation, sortant de sa léthargie, ne voulait pas confier le sort de la Révolution a d'autres mains qu'a celles du peuple. Le cri de Vive la République fédérale ! poussé sur tous les points de la pénin­sule apprit au monde qu'il naissait un nouveau peuple libre.
Des ce moment cornmenc;a une lutte sanglante entre l'Espagne républi­caine et les généraux qui ne voulaient pas renoncer a la dictature et a l'in­fluence que devait leur donner un nouveau monarque. C'était cette espérance et non l'amour de la liberté qui les avait poussés a la révolution.
Pour détruire l'élément républicain, ces généraux : Prim, Serrano y consorts, ont employé toute espece de moyens. Ces volontaires de la liberté qui partout étaient républicains, devinrent leurs points de mire. L'hérolque Cadix fut la premiere qui eut le bonheur d'arracher le masque a ces généraux liberticides.
Je n'entrerai pas dans les détails du mouvement républicain espagnol.
Tout le monde connait la série d'assassinats cornmis par les Défenseurs de l'ordre a Xéres et a Malaga ; elle s'est continuée dans le dernier mouvement a Valence et sur d'autres points.
Pour que 1'0n ne croie pas que nous exagérions, je veux vous dire la mort donnée par des assassins en uniforme a I'hérolque Rafael Fernán Guillén y Martínez, député aux Cortes pour la province de Cadix. Guillén, abandonnant son siege aux Cortes, s'était mis a la téte d'une colonne républicaine.
Le 15 octobre 1869 un engagement eut lieu dans les environs de Jimera de Líbar et Benaoján [sud-ouest de la province de Malaga, pres de Ronda], entre la colonne républicaine de la province de Cadix et les forces du gouver­nement. Ces dernieres étaient de beaucoup supérieures, et elles arriverent a disperser les républicains qui se trouverent réunis au nombre de cent environ dans les montagnes aux environs de Corino (sic) de Jimera.
Rafael Guillén était a la téte de ce dernier groupe séparé du reste des forces républicaines, lorsqu'il rec;ut l'avis que deux compagnies de garde-cotes marchaient a sa rencontre. Guillén dut se replier, mais les accidents de terrain sont si multiples sur ce point que Guillén lui-méme fmit par étre éloigné de tous les fantassins qui étaient avec lui. 11 resta en compagnie du jeune Cristóbal Bohorquez, fils de l'un de ses arnis intimes. Montés tous deux sur un seul cheval que bientót ils furent obligés d'abandonner, car il ne pouvait plus les porter, ils se trainerent jusqu'a l'endroit appelé Loma de la Dehesa. La, sur cette hauteur, ils furent reconnus par les garde-cótes qui firent une décharge 7dans laquelle Bohorquez fut tué.
Quelques instants apres Guillén était fait prisonnier, a la pointe de l' Apea­dillo au-dessus de la grotte de la Gotera.
Les garde~ótes en s'emparant de lui, lui firent souffrir les plus terribles martyres, lui latdant les mains et le corps a coup de balonnettes, de telle sorte que, par pitié, il demandait la mort. Ivre de douleurs, Guillén, faisant un der­nier effort, parvint a saisir une pierre, illa lanl1a sur ses bourreaux. On le porta enfin devant le chef de la troupe qui se trouvait a une demi-lieue de la, au Charco del Moro ; Guillén était rouge du sang qui coulait de ses blessures béantes.
Ce chef était le colonel Luque, garde~ótes de la province de Cadix ; il demanda a l'alcalde et au médecin de la colonne s'ils connaissaient le prison­. nier. On lui répondit que c'était bien Fernán Guillén, député aux Cortes.
La colonne se remit en marche, tralnant son prisonnier.
Tout ce que 1'on sait de plus, c'est que Guillén s'était assis sur un rocher a cinquante pas environ de l'endroit ou il fut conduit pres du colonel Luque ; sa main tordue de souffrance soulevait ses cheveux. Luque fit un signe : les garde~ótes firent feu par derriere : une balle entra dans le cou, l'autre dans l'épaule. Guillén mourut. Le cadavre fut livré aux soldats qui, cornmc un butin, le dépouillerent et le laisserent absolument nu ; puis, par ironie, ils le revétirent d'un calel10n et l'abandonnerent au milieu des champs. Son chapeau déchiré en mille pieces fut jeté dans la riviere ; son pantalon mis en lambeaux fut bn11é ; sa jaquette fut vendue onze francs par un soldat a une pauvre femme.
Aujourd'hui les prisons, les bagnes et l'exil, cette autre prison, sont pleins de nos freres, mais le sang de nos martyrs retombe goutte a goutte sur la tete du général Prim et de ses maudits complices.
L'Espagne réclame son droit a lajustice et a la République.
Et elle est heureuse, dans une circonstance comme celle~i de venir donner un témoignage de sa vive admiration et de sa profonde reconnaissance au citoyen Rochefort, qui seu!, a la tribune, a défendu les républicains espagnols, et [aux] républicains socialistes franl1ais dont la cause est la cause méme de 1'humanité.
F. Salvochea Député aux Cortes, exilé
La Marseillaise, «numéro exceptionnel» du 9 mars 1870(Fn février, ce journal tirait a 43 785 exemplaires ).

Texte communiqué par Michel CORDILLOT.

viernes, 16 de noviembre de 2007

EL JUDIO ERRANTE. EUGENIO SUÉ





"Tal cumulo de experiencias seran reflejadas años mas tarde, por el mismo Salvochea en texto breve, pero revelador: "Como Rovachol, lo primero que leí fue El judio errante, mas tarde Tomas Paine me hizo internacional. Estas palabras del maestro: Mi patria es el mundo, mi religion hacer el bien y mi familia la humanidad, quedaron para siempre grabadas en mi mente y a ellas he procurado ajustar mi conducta. Despues Robert Owen me enseño las excelencias del comunismo y Bradlaugh me convirtio en convencido ateo. Lo demas se desarrollo por mi solo."
Fermin Salvochea. Republica y Anarquismo. Fernando Puelles

viernes, 9 de noviembre de 2007

PRECURSORES DE LA LIBERTAD

PROLOGO DE GREGORIO QUINTANA. Se presenta hoy a la luz publica un trabajo que sabemos sera acogido con entusiasmo y cariño. En estas breves paginas, en las que se relata la vida de un un hombre probo, vida de continua actuacion y de superacion constante, hallamos algo mas que el simple detalle biografico, util tan solo para recordar y valorizar a los hombres del pasado. La pluma agil y dilecta de nuestro amigo Rocker, sabe adentrarse del tal modo en los temas que trata, que el simple planteamiento de un hecho-de, al paracer, pequeño alcance- nos recuerda medio y circunstancias, hombres y hechos, que nos colocan claramente en el punto exacto de la historia que relata. En este caso nos presenta un medio ambiente obrando en contraria lucha contra el hombre, ambiente que este ha sabido dominar oponiendo su integridad morarl a oportunismos circunstancialistas e imprimiendo a los hechos de su epoca el sello de su caracter especial y propio.
Este breve esbozo biografico tiene la virtud de recordarnos cuanto de magnificamente bueno y ejemplar, exitio en el seno del moviento revolucionario español de hace mas de un siglo, del que tomo origen el actual Movimiento Libertario, luego de pasar por diversos periodos de gestacion que en parte se señalan en estas paginas.
Nos recuerda al hombre que sin determinacion social definida, pero impulsado por un afan superador, se lanza a la palestra de las actuaciones vigorosas que fueron signo de aquella floreciente epoca del pensamiento socialista libertario, evolucionando al compas de los hechos en lso que él mismo interviene, llegando en base a estudios y experiencias en colocarse en puestos de honor dentro del moviento anarquista.
Por aquella epoca, Pi y Margall, paralelo - aunque no superior- a Proudhon, marcaba el rumbo de una interpretacion federalista que fue entonces norma comun a los organismos de avanzada, y que hoy tienen en deshusos y en olvido hasta los organismos libertarios españoles. Epoca del "pacto federal" y del "mutuo acuerdo" en el que las resoluciones de actuacion en los organismos libertarios eran producto de paciente estudio y comun entendimiento. Y que no se diga, que se vivia, momentos calmos y tranquilos que permitian inhibirse a las prerrogativas hoy en uso de Comites, en funciones de "orientacion determinante" motivadas por circunstacias extremas que exigen determinaciones rapidas, agilidad de accion , etc, etc.
Quien se adetre en estas paginas podra percatarse que era en medio de las mas cruentas luchas que el federalismo se practicaba y que no faltaba tiempo para actuar en todo sin dejar de marcar una pauta imborrable en la historia de las luchas sociales. Y consideramos que el metodo fue bueno, pues él dio base al vigor que adquirio mas tarde la Federacion Regional Española y la CNT despues, con sus alas de avanzada, la FAI y JJ.LL.
Curioso es el contrastar que Salvochea fue Alcalde antes de abrazar de lleno las corrientes del aranquismo, negandose luego a participar en tareas de tipo gubernamental, en tanto que, por el contrario, hoy se marca una ligera corriente de inversion en hombres que de la CNT "de reconocida trayectoria anarquista" quieren introducirse en la actuacion politica......
Las circunstacias ???? Sentad el paralelo de entonces a hoy y observareis cuantos detalles se suceden en extremo similares. En el aspecto interno luchas y mas luchas. En la situacion general del pais hechos revolucionarios de reconocida violencia y alcance. Republica, monarquia, otra vez republica y monarquia de nuevo, matizada de intentos de todo orden - como movimientos comunalistas y cantonalistas- y como remate del cuadro los barcos prusianos e ingleses como apaciguadores de la revuelta situacion social............. ¿Que otro cuadro puede darnos una mejor idea , constractable en hechos, de lo que hoy ocurre? La "no intervencion" en los problemas de España continua......... en lo que respecta a derribar a Franco. Pero manifiestan claramente las "porteparoles" de las potencias en turno que de ocurrir ciertos hechos de desbordamiento popular y revolucionario intervendran -al igual que en 1873- para apaciguar la revuelta diezmando a las fuerzas revolucionarias.
Ayer, hoy, siempre, el problema es el mismo. Encarnizada lucha entre autoridad y libertad. Con todas sus consecuencias ineluctables y con los mismos desfallecimientos y defecciones que antaño, por parte de los que erraron el camino, pues no obraron nunca impulsados por la sublime llama de la Libertad.
No apelemos a las circunstancias, ni al progreso, ni a topicos mas o menos gastados y de sobra conocidos. Apelemos, como Salvochea, a nuestra firmeza moral, a nuestra consecuencia en la lucha y a nuestra fe en el hombre...... Tomemos ejemplo del pasado.
¿Que entonces no existia la aviacion, ni se conocia la bomba atomica? No, amigos, no lo que entonces, como hoy - a pesar de todo los pesares- existia un concepto integral de la tarea que a los anarquistas corrresponden como tales. Y fue por ello que hombre como Salvochea se abrazaron con amor al anarquismo.
Gregorio Quintana. Año. 1945 EDICIONES TIERRA Y LIBERTAD. FRANCIA

domingo, 4 de noviembre de 2007

ASPECTOS LITERARIOS DE FERMIN SALVOCHEA



ASPECTOS LITERARIOS DE FERMÍN SALVOCHEA

José MARCHENA DOMÍNGUEZ (Universidad de Cádiz)



RESUMEN: En vísperas de la revolución de 1868, Fermín Salvochea publica ·en Revista Gaditana una serie de artículos, en donde refleja con un estilo literario, original, preciso y dinámico, un modelo político, social e ideológico, que define las bases de las corrientes ideológicas que, por entonces, circulaban en el ámbito de la zona del Bajo Guadalquivir:
republicanismo político, fourierismo, feminismo y algunos toques proteccionistas. Palabras clave: prensa, revolución, republicanismo, fourierismo, feminismo.

El siglo XIX es un periodo donde las conquistas sociales y políticas están por determinar, algunas, y otras por cerrar; un periodo donde los medios de propagación de las ideas, por las propias circunstancias del «todo por hacer», son contados y difíciles.
En este sentido, la producción literaria se convierte en un valor específico, vehículo de primera mano de propagación de ideas, lo que hace que muchos políticos escritores de este periodo sean a la postre literatos, y muchos literatos sean, por deseo y vocación políticos, o ideólogos de la política. Además, y por todo eso, la literatura y la política vienen a formar un terreno común que, a veces, es difícil desgranar y no es imprescindible determinar.
A lo largo del siglo XIX, nos encontramos con periodos políticos que gozan de una especial brillantez, alentado por el empaque de sus representantes o por encumbrar momentos de gran altura. Se nos antoja, por citar dos ejemplos muy representativos, las Cortes de Cádiz, con el discurrir de sus ambientes de cafés y tertulias, o el periodo dela Restauración borbónica, donde se localiza a una gran pléyade de escritores y pensaqores que plantean y teorizan acerca de la crisis de España.

El periodo del reinado de Isabel 11, quizás algo minusvalorado, poco conocido, pero fundamental para comprender las bases ideológicas y el sustrato literario que nos vamos a encontrar, sobre todo en el Sexenio democrático, y en eso que se ha dado en llamar la «edad de plata de la cultura española».
Cádiz, desde los años cuarenta es un centro de vanguardias ideológicas, y esto se produce en un momento especialmente difícil de propagación de ideas, prensa y letras (exceptuando quizás el Bienio Progresista entre 1854 a 1856):
-localizamos un núcleo de ideas utópicas fourieristas, traídas a la provincia de Cádiz por Joaquín Abreu desde Francia, y que va a generar un grupo ideológico con exponentes tan fundamentales como Fernando Garrido, Ramón Cala, Joaquina de Morla o Manuel Sagrario de Beloy entre otros.l -localizamos también un núcleo republicano, que generará uno de los puntos de referencia a nivel nacional, del nuevo Partido Demócrata, junto con el ala más radical del Partido Progresista y los elementos utópicos.-pero además, verificamos la presencia ideológica de un abanico de corrientes de vanguardia, muy vinculadas con las preferencias europeas -feminismo, espiritismo, proteccionismo, krausismo.

Cádiz es una ciudad que arrastra una crisis socioeconómica desde el primer tercio del siglo XIX, con la caída de las sociedades financieras -crisis de los sesenta-, con el reencauce de los capitales mercantiles hacia el traspaís jerezano -negocio de los viñedos y vinos-, pero también con un compromiso político hacia la consolidación del Nuevo Régimen. Cádiz, y en concreto sus exponentes más radicales, no está de espaldas a los acontecimientos que van minando los cimientos del régimen isabelino, como las revueltas campesinas -Laja, El Arahal- que acaparan el campo andaluz y la campiña jerezana.
Es en este contexto donde encontramos y debemos encajar la figura de Fermín Salvochea, joven de desahogada familia mercantil que, desde los quince años en su estancia en Inglaterra, tiene la oportunidad de contactar con un teórico como Owen. Pero además, Fermín contacta posteriormente con el grupo demócrata desde 1863, al que se integra en su comité local de Cádiz, justo en el momento en que se plantea el retraimiento electoral, y en el que Roque Barcia criticaba, desde EIDemócrata A ndaluz, las doctrinas del neocatolicismo.

Al final de los años sesenta ya raíz de los acontecimientos de la sublevación militar - del cuartel de San Gil de 1866, muchos republicanos, progresistas y demócratas huyen a Francia y Portugal, desde donde no cejan en su empeño por la revolución contra Isabel En Cádiz, el grupo revolucionario consigue un acercamiento importante con los sectores populares, políticos antiisabelinos y militares progresistas, así como una gran parte de las guarniciones militares de Cádiz, San Fernando y Ceuta. La prensa era desarrollada con suma cautela, pero sin bajar ni un grado de intensidad ni de lucha, en periódicos supuestamente desvinculados de la política.3 En este contexto se desarrolla una serie de escritos publicados por Fermín Salvochea en 1867, en el «periódico de intereses materiales, ciencias, literatura, costumbres y teatro», Revista Gaditana. Es el único título del momento en Cádiz, donde aparecen colaboradores demócratas, como Narciso Campillo, el algecireño Ambrosio Grimaldi, Pedro Canales, Buenaventura Abarzuza y, el más prolijo, Fermín Salvochea.

Un Fermín Salvochea de 25 años, en plena juventud y con toda la energía de lo que le quedaba por hacer pero un Salvochea, nunca mejor dicho, prerrevolucionario, muy teórico, muy romántico y muy utópico. No es todavía el Salvochea societario, anarquista, el del Sexenio democrático, el de las barricadas, el del Cantón; es todavía un teórico más sosegado, quizás menos comercial, menos político pero muy social, e ideológicamente de gran referencia para contactarlo en el momento en el que surgen estos escritos.
En concreto, se trata de diecisiete artículos, publicados entre la segunda mitad de 1867 y el primer trimestre de 1868. En ellos predomina la exquisitez literaria, junto a un matiz crítico original y depurado, además de la ironía y un sentido del humor sarcástico. Un estilo, en suma, muy en consonancia con otros escritos periodísticos coetáneos de correligionarios suyos, como Ambrosio Grimaldi, Joaquín Abreu, Ramón Cala o José Paúl y Angulo.

La temática social.

Los aspectos sociales que se reflejan en estos artículos conectan claramente con las ideas de los teóricos utópicos Owen y Cabet; es el concepto de un hombre bueno por naturaleza, que llega a alterarse en un momento determinado, debido al desequilibrio social:


3 Por citar algunos ejemplos representativos del panorama gaditano y provincial señalamos, durante los años treinta y cuarenta el Grito de Carteya en Algeciras, o El Demócrata Gaditano, en la capital.
Posteriormente de los cincuenta y sesenta, resaltamos a El Pensil Gaditano, El Pensil de ¡hería y El nuevo Pensil de lberia, todos en Cádiz.


El poco ambicioso, el que se contenta con muy pequeña cosa se le llama ladrón, y la sociedad le condena: al emprendedor, al que quiere mucho y si no se lo dan lo toma, se le apellida conquistador, - y la sociedad le acata y venera.4

También, la necesidad de un modelo social regido por las pasiones nos sitúa en el marco de Fourier:

Las magnéticas palabras aurora, paz, igualdad, paz, lealtad, riqueza y felicidad [...] han producido siempre maravillosos resultados [...] hasta hacerle olvidar sus más sagrados deberes [...] El afán de lograr lo que no tenemos nos hace olvidar el bien que disfrutamos; siempre parece más colmada la mies en el campo ajeno; más abundante en leche el rebaño vecino. Deseos, inconstancia, orgullo y fanatismo...s

En el fondo el interés de Salvochea es vertebrar una dura y profunda crítica a la sociedad, a través de recursos y metáforas literarias, llegando al final a un choque entre pasiones y moral social. En otros casos habla de la vida social como un «bonito viaje, y nosotros muy felices [...] cuando llegamos a tierra, que el mar cuesta muchas lágrimas aunque le llamen pacífico»; también llega a hablar de su propia infancia para criticar las desacertadas motivaciones adquiridas para con la vida, o de un niño que va percibiendo los distintos templos -realidades-- de la vida y cómo se va desarrollando: un jardín que es un lienzo, el amor que es lisonja; la llegada de otros más positivos, como la constancia y la amistad, no evitan el ennegrecimiento por la ingratitud, lo que le obliga a huir a una llama en extinción llamada honor. Este contraste fourierista entre pasiones y moral social queda rematado por una serie de cuestiones:

¿Qué queda de la vida? ¿qué queda de esos bienes que me ofrecías, seductora sociedad? Por ti he perdido la paz de mi retiro; en aras de tus ideales he sacrificado hasta mi corazón. Soñé con el amor y me engañaste; creí en la amistad, y me vendiste; confié en tu honor, y tu honor no era más que humo ¿qué me queda que esperar, o qué me queda que padecer?6

También Salvochea encuentra tema en un teatro donde, con supuestos cánones shakesperianos, el escenario es la sociedad, el público los que pagan y los artistas quienes cobran. En él eran previsibles cambios inesperados; «...tan pronto es uno gentil a secas, como gentil hombre; ayer rendido amante y vil seductor mañana; esclavo, gran señor y capitán de bandidos en tres escenas del mismo drama».7

Crítica a la sociedad burguesa.

Sobre la crítica social, Salvochea lo deja intuir en algunos de sus artículos, y lo hace específicamente de la burguesía gaditana. Por ejemplo la moda, que la burguesía llevaba a rajatabla, incluso a costa de sufrir privaciones primarias, que pasea por la Plaza Mina sin nada en el estómago, o que viaja a Europa y cambia de vivienda, a costa incluso de privaciones y deudas.
También los valores de apariencia social, como el excesivo materialismo de determinar festividades, empapan las letras de Salvochea, caso de la Navidad, o la actitud burguesa ante la muerte. Efectivamente, critica el consumismo y la artificialidad de fiestas de justificación religiosa como la Navidad, que «nos lo dice el almanaque y nuestros enemigos [...] la miseria humana debe hacer un paréntesis para que la tierra deje de ser alguna vez valle de lágrimas [...] época antieconómica y subversiva, a la que en vez de llamar carga a la bayoneta, da el nombre de pascuas los que cobran y ascuas los que pagan [...] con vestir de máscara el corazón y fortalecer el espíritu con espíritu de vino, se ven hasta visiones».8 Al otro lado de las celebraciones burguesas y de la misma forma, Salvochea cuestiona la filosofía y maneras de los velatorios y funerales y con ello el ideal de la muerte.
Una actitud que, para éste, sigue denotando el interés y la ambición social en modalidades como la herencia: «...toda precaución es poca. Si un capricho costase a v. una enfermedad... sólo de pensarlo me horrorizo. Lo que horroriza al sobrino es la idea de perder la herencia.» Califica a los velatorio s como «actos dramáticos» y «entreactos» a los ofrecimientos que allí se suelen dar:

...buenas tazas de caldo y algunos traguitos de lo añejo, que a tragos se ha de pasar la vida, se da el pomposo título de tente en pie, como si una mujer y una viuda por añadidura, necesitase de estimulante para tenerse en pie [...] como las grullas.

Las luces se apagan; los encargados de la pompa mundana despojan a los sepulcros de sus atavíos, y la dispersa comitiva se reúne para abandonar este lúgubre recinto. Una sola idea la condujo, la ostentación: está ya satisfecha y... se retira. La farsa de hoy ha concluido. La sociedad se divierte con los vivos, todo el año; con los muertos, el dos de noviembre.9

Crítica al dualismo social hombre-mujer.

Hay en este apartado una práctica y total coincidencia con el ideal fourierista.


Quizás frente a la seriedad teórica desplegada por los teóricos/as fourieristas gaditanQs/as, Salvochea enfoca este tema de manera muy sarcástica, describiendo situaciones imaginarias y hasta ridículas, no sólo en temas puntuales como la prostitución, también en la propia dualidad y asignación de roles predeterminados: «al hombre la fortaleza [...] para [ellas] la belleza y la debilidad [...] la sola definición de los dos sexos envuelve un principio reprobado por la sana razón, y sin embargo sirvió de base al edificio social [...] la sociedad ha hecho de cada hombre un maniquÍ»,lO También la institución del matrimonio o la figura de la suegra aparecen en sus escritos con toda la carga de ser exponente del viejo esquema social, trasnochado e inservible, llegando al final a la solución de la ruptura de la familia monogámica, en buena lógica fourierista:

Su misión [la de la suegra] sobre la tierra es servir de guerrilla en las primeras escaramuzas de amor, de guardia de honor en el casamiento y de tribunal supremo en las querellas matrimoniales [...] deben gozar sin contribución industrial ni de comercio, todos los fueros y privilegios concedidos al bello sexo de que forma parte. u

Además es importante considerar la influencia del Evangelio, al igual que la mayoría de los teóricos demócratas. Sus escritos proliferan de conceptos presentes en las escrituras, que encajan en sus presupuestos sociopolíticos; por ejemplo cuando sostiene que «...la causa que defendemos es santa, y el cielo debe ayudamos»,

Desengaño ante la situación política.

El desencanto de Salvochea ante la política coetánea española toma un cariz todavía más marcado a raíz de la sublevación de San Gil, y en general como crítica hacia el modelo reaccionario de los gabinetes moderados y unionistas, o los que Salvochea considera como «liberales de pacotilla»:

Todos los lazos que los ligaban a la sociedad las hicieron pedazos por vosotros, porque gritabais justicia y de esta palabra esperaban mucho bien. i Y habéis tenido valor para engañar a criaturas tan leales! Sí, lo habéis tenido. Es verdad que lo tendisteis la mano de amigo, pero también es verdad que esa mano encerraba un veneno que mata, y ellos aceptaron la mano y el verano [oo.] igualdad, fraternidad, justicia y libertad resuenan por todas partes [u.] al compás de sus cadenas [oo.] ninguno conoce que las promesas [...] son narcóticos en doradas copas y su soñado porvenir la muerte.12


o finalmente la intuición de que, además de los preparativos revolucionarios, es consciente de que todo estaba ya muy cerca. El sol, como triunfo revolucionario que abriría una nueva etapa, a pesar de un relativo pesimismo, al jugar con el concepto solrevolución-idealismo }{ tierra-materia-dura realidad:

No me preguntes ya cuando concluirán los plácemes, norabuenas. felicitaciones y aguinaldos [...] es preciso que el sol salga de su retraimiento y lejos de eso, continúa muy tranquilo echándose fresco [...) para dar con esa señora.13

En resumen, anotamos la figura de Fermín Salvochea, como un político notable de su época, que desarrolló en sus escritos, elementos de contenido claramente ideológico y propagandístico pero que, a su vez, coincidió en muchos puntos con los planteamientos literarios coetáneos, en especial, la crítica social, la descripción de personas y actitudes, y los intentos de solución y nuevos modelos. Todo ello en la mano de un teórico y activista que como Fermín, le quedaba todo un camino por delante, de lucha, liderazgo social y consagración revolucionaria.